Le champagne a toujours ses innombrables inconditionnels… Mais il existe de pétillantes alternatives. Le point sur ces autres « bulles » !

Soif de « bulles » ? On pense immédiatement champagne ! De Paris à Tokyo en passant par Caracas, ce dernier arrose les anniversaires, les mariages et autres grandes cérémonies et festivités un peu partout dans le Monde. Son aura reste intacte et sa position sur le marché majoritaire mais, depuis quelques années, d’autres vins pétillants viennent peu à peu contester son leadership.

Une question de styles !

Plusieurs hypothèses pour expliquer la fin du « monopole » champenois : un effet de mode pour de nouvelles productions, des prix moins élevés, de nouvelles manières d’apprécier les effervescents, etc.

Pour autant, ces autres bulles arrivent-elles à la cheville du prestigieux champagne ? La comparaison n’a que peu de sens. Dans les deux « camps », il existe des cuvées médiocres et des vins passionnants selon le travail effectué à l’échelle de chaque domaine.

En revanche, des styles différents se révèlent, en fonction des cépages, des terroirs et des méthodes de vinification : la première, dite « traditionnelle » ou « champenoise », est définie par une seconde fermentation alcoolique provoquée en bouteille, tandis que la méthode « ancestrale », riche de variantes, fait naître la bulle par le prolongement dans le flacon d’une unique fermentation alcoolique.

« Pét’nat’ », prosecco, crémant, etc

Pét’ nat’ et prosecco, nouvelles stars

Impossible d’en dresser ici un inventaire exhaustif, mais parmi les vins effervescents les plus en vogue, les pétillants naturels ou « pét’ nat’ » connaissent un succès énorme ! De la Loire au Roussillon en passant par le Rhône, de plus en plus de vignerons bio-nature s’amusent à inventer ces vins voulus festifs, fruités et désaltérants, à apprécier dès l’apéro.

En provenance d’Italie, un autre vin fait aussi un malheur dans l’Hexagone : sec ou doux, frizzante ou spumante selon l’intensité de son effervescence, le prosecco s’invite volontiers à table pour escorter de nombreux mets et demeure l’une des bases du spritz, cocktail ultra-tendance. Ce bel Italien se place sur un autre registre que celui du champagne. On s’en rapproche davantage avec les crémants de Loire, d’Alsace, du Jura et de Bourgogne. Sans aucun doute, les meilleurs rivalisent avec des champagnes de haute tenue.

En France, ne surtout pas négliger d’autres appellations plus confidentielles qui signent aussi des vins réjouissants et très identitaires. Le cerdon du Bugey par exemple. Demi-sec, il se distingue par sa robe rosée, sa mousse fine et légère et ses délicieux arômes de fruits rouges. La clairette de Die, elle, est issue en majorité du cépage muscat et fait merveille sur des desserts aux fruits.
On pourrait dérouler le générique pétillant encore longtemps, avec la blanquette de Limoux, le gaillac méthode ancestrale ou, pour une échappée en Espagne, le fameux cava catalan. En tous cas, ces vins et bien d’autres possèdent leur propre tempérament qui font d’eux autre chose que des « sous champagnes ».   

« Pét’nat’ », prosecco, crémant, etc